lundi 20 août 2007

Quand la maladie atteint l'essence humaine

C’est en 1907 que la Maladie d’Alzheimer a été nommée suite à des recherches effectuées par le Dr Alois Alzheimer, neurologue allemand. Il avait observé dans le cerveau de Madame Auguste D qui présentait des troubles du comportement associés à une détérioration intellectuelle, des plaques anormales et des enchevêtrements de cellules nerveuses, désormais considérés comme étant les principaux signes physiologiques de la maladie d'Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative du cerveau évoluant vers un état de démence. Elle débute par des pertes de la mémoire récente et des troubles du comportement, les symptômes s'amplifient peu à peu : des modifications de l’humeur et du comportement, les fonctions intellectuelles comme le langage, l’écriture ou encore les facultés de jugement et de raisonnement se dégradent et la personnalité change. Ces changements influent sur les qualités humaines essentielles, qualités qui définissent l'essence même de l'existence humaine.

Le caractère irréversible et progressif de la maladie d'Alzheimer génère souvent des souffrances psychologiques importantes, autant pour la personne atteinte que pour l'entourage. Sa cause exacte est encore inconnue, mais on suppose que des facteurs environnementaux et génétiques y contribuent. Des mutations dans au moins quatre gènes prédisposant à la maladie d'Alzheimer ont été identifiés.

Dans un devoir de mémoire : Sensibilisons et Informons.

mercredi 15 août 2007

Détecter la maladie d’Alzheimer

Savoir, c’est apprendre à accepter l’inacceptable

L’ensemble des études montre que seuls 50 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer sont diagnostiqués dans notre pays et que 30 % de ceux-ci sont traités.

II est possible de diagnostiquer la maladie : diagnostiquer c’est commencer à accepter et apprendre à vivre avec la maladie.

Un diagnostic précoce est nécessaire : en effet, si la maladie est aujourd’hui incurable, il est possible de ralentir son évolution par un traitement adapté. De plus, un accompagnement de la personne de façon à assurer son bien-être et sa sécurité peut s’engager rapidement.

Aujourd’hui, les techniques les plus couramment employées pour détecter la maladie sont des tests et questionnaires sur la mémoire et la logique. Mais demain ce dépistage pourrait reposer sur des examens beaucoup plus simples (prise de sang ou test urinaire).

Associés à la recherche de gène(s) de prédisposition et d’antécédents familiaux et aux progrès liés aux techniques d’imagerie cérébrale (IRM (1), TEP (2)), ces tests pourront faciliter le dépistage.

Levons le tabou sur la maladie :
Alzheimer est une vraie maladie, il est possible de la détecter

(1) IRM : Imagerie par Résonance Magnétique : Cette méthode permet une image extrêmement détaillée de la structure du cerveau. En comparant deux images prises à quelques mois d'intervalle, les médecins peuvent déceler des changements dans une certaine zone du cerveau à un stade précoce de la maladie.

(2) TEP : Tomographie par Emission de Positrons : Cette méthode permet de détecter des changements dans le mode de fonctionnement du cerveau d'un malade d'Alzheimer. Elle peut par exemple détecter une utilisation anormale du glucose par le cerveau.

lundi 6 août 2007

La mémoire de l’Histoire

"La mémoire est l’avenir du passé"
Paul Valéry (1871-1945)

Les membres de l’association loi 1901 Des Routes et des Hommes se sont donné pour ambition, par le biais de leurs actions, de promouvoir les échanges culturels, et ainsi, en s’appuyant sur la notion de partage, de découvrir et faire découvrir l’Ailleurs au plus grand nombre.

Animés par le désir de connaissance et de reconnaissance de l’autre, notre volonté est aussi d’inscrire nos projets dans une démarche d’entraide solidaire et humanitaire.

Au travers de ce premier projet, nous avons choisi de commémorer le raid Pékin-Paris 1907 et ce, dans des conditions au plus proche de celles de l’époque, dans le but essentiel de ne pas laisser le passé sombrer dans l’oubli (voir le blog de l'expédition).

Aussi, c’est tout naturellement que nous avons décidé d’associer notre aventure à la lutte contre la maladie d’Alzheimer, déclarée grande cause nationale 2007.

La maladie d’Alzheimer, encore mal connue du grand public, est une maladie cérébrale dégénérative qui affecte la mémoire, la pensée et le comportement des individus qui en sont atteints. Si ce fléau a toujours existé, il n’est connu sous ce nom que depuis 1907, année durant laquelle le docteur Alois Alzheimer publie un exposé ayant pour titre "Une maladie singulière de l’encéphale".

Ce mal affecte principalement les personnes âgées. Oubliant leur passé, leur présent, leurs repères temporels et spatiaux, ne reconnaissant plus leurs proches quand ce n’est pas leur propre visage, elles souffrent de l’isolement dans lequel elles sont plongées.

En France, les chiffres sont accablants puisqu’à l’heure actuelle, les estimations sont de 860 000 cas de patients atteints par la maladie d’Alzheimer soit environ 1,5 % de la population. 110 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année. Si cette croissance n’est pas enrayée, on estime que près de 1,3 millions de personnes seront atteintes d’ici 2020.

A l’échelle mondiale, la maladie d’Alzheimer affecte un total de 25 millions de personnes. Chaque année, plus de 4,6 millions de nouveaux cas sont enregistrés. Aussi, en 2020 et toujours selon ces mêmes estimations, la maladie d'Alzheimer et les autres formes de démence associées devraient toucher 42 millions de personnes dans le monde.

Tout en faisant notre le devoir de mémoire, et en association avec France Alzheimer, nous voulons soutenir la recherche en véhiculant tout au long de nos interventions les informations relatives à cette maladie.

Ainsi, nous comptons nous appuyer sur l’impact médiatique suscité par notre aventure afin de sensibiliser, toujours plus, les populations à l’importance de cette cause.